Le groupe nigérien Sôgha est un régal musical inattendu. Les voix de son choeur de femmes sont une réelle invitation à découvrir les riches mélopées qui habitent le coeur des Nigériens et les contrées de ce vaste pays de l’Afrique de l’Ouest.

Le groupe SOGHA est créé en 2004. SOGHA signifie « beauté » en langue Zarma-Songhaï. C’est un groupe musical néo-traditionnel (qui associe des instruments traditionnels et moderne dans sa musique), composé de dix membres, cinq instrumentistes, trois chanteuses et deux danseurs. Le groupe a été ambassadeur du Niger en chanson aux cinquièmes jeux de francophonie à Niamey. SOGHA a deux albums à son actif, enregistrés sous la direction artistique du maestro BONCANA Maiga.

En 2018, le Comité Exécutif du Conseil Africain de la Musique dont le siège est basé à Brazzaville au Congo a décidé d’admettre le groupe nigérien Sogha comme membre du Conseil dans la catégorie des organisations nationales et spécialisées.

Trois chanteuses et cinq intrumentistes composent la formation musicale. Fati Hallidou, Aichatou Ali Soumaila et Nana Mallan Garba , accompagnés de leurs cinq musiciens, subliment le patrimoine traditionnel musical nigérien.
Sôgha chante dans toutes les langues et décline tous les styles musicaux que connaît le pays. Incontestables ambassadrices de la culture nigérienne, même si elles sont trop modestes pour l’admettre, elles remplissent à merveille leur office dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, ou plus loin au Canada.

Femme et musique : un duo gagnant pour la musique nigérienne

« Nous faisions chacun de la musique de notre côté avant que le groupe ne naisse. Sôgha a été créé pour témoigner de la richesse du patrimoine nigérien et pour contribuer à la promotion de la femme », explique Aichatou Ali Soumaila, alias Dankwali. Le titre de la chanson qui a rendue célèbre, en 1999, l’animatrice du groupe Sôgha. Depuis l’université d’où elle sortie avec une maitrise de sociologie (option communication), la jeune femme est une figure familière de la scène artistique nigérienne. A l’intsar de la chanteuse principale de la formation musicale, Fati Hallidou. Elle rayonne sur scène de ses 18 ans de carrière, entre autres, en tant que cantatrice de la célèbre compagnie Shawa. Ancienne sociétaire également du groupe Shawa, Ramatou Hassane a la double casquette de choriste et de chorégraphe du groupe. Nana Mallan Garba, elle, émerveille de sa voix les Nigériens depuis l’école primaire et par le biais de la radio où elle est animatrice en langue haoussa.

Sôgha qui signifie « beau » en langue zarma-songhaï est une profusion de talents et l’illustration d’un pays qui souhaite favoriser l’expression des femmes dans une société très traditionnaliste. Les dames de Sôgha ont déjà fait des émules parmi leurs congénères, assure Aichatou Ali Soumaila. Normal, car par monts et par vaux, parfois avec leurs enfants sous les bras, elles remplissent de fierté toute une nation qui attend désormais impatiemment leurs productions. La dernière en date, Aïr Ténéré , est un album de 12 titres qui fera à n’en point douter de nouveaux mélomanes. Qui croise leur route ne saurait rester insensible aux exceptionnelles voix de Sôgha et aux porte-voix d’une culture nigérienne qui veut se laisser découvrir.

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Le groupe a participé à plusieurs festivals depuis sa création, dont entre autres
  • Le WEDBINDE,
  • Le FESPACO,
  • Les nuits atypiques de Koudougou au Burkina Faso,
  • Le massa en côte d’ivoire,
  • TIMBUCTU » au Canada,
  • La foire de SARAGOZA en Espagne,
  • En inde …………..pour ne citer que ceux-là. Les thèmes qui sont développés dans les chansons de SOGHA sont en général, la paix, les droits de la femme et de l’enfant.Le groupe SOGHA, c’est surtout la promotion de la chanson féminine au Niger.

 

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