Daouda Karim plus connu sous le nom Don D est animateur télé/journaliste, pigiste radio, présentateur et maitre de cérémonie.
Avec le temps, il est devenu l’animateur incontestable et incontournable des grands concerts à Niamey…
A la télé, Il essaie en animant ses émissions musicales de partager des instants, des moments de joie, d’amour et de gaieté par des mots, des expressions dont lui seul détient le secret. Contrairement à beaucoup de jeunes de son âge qui se lancent dans le domaine musical, il s’est jalousement occupé de ses études malgré toutes les tentations qui animent le show biz de façon générale.
Il est juriste stagiaire, en année de master en sciences juridiques de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Avec plusieurs cordes à son arc, il refuse de garder pour lui seul ce que Dieu lui a donné comme don, ce don de semer la joie dans le cœur des mélomanes.

Comme tous les jeunes nés dans les années 1980, il a été fortement influencé par la culture urbaine et plus précisément par le hip-hop. Aussi, au cours des années 1990, avec l’explosion du hip-hop, il a aussi essayé au rap avant de migrer progressivement vers l’animation d’émissions musicales où il se sentait finalement plus à l’aise.

Depuis 2019 il anime « Tous à la Fada » au studio Kalangou de la Fondation Hirondelle : « Une émission essentiellement sur les préoccupations des jeunes, diffusée samedi/dimanche

Don Di par lui même

Quand les gens me posent souvent des questions du genre ‘’qu’est ce tu veux en faisant de l’animation ?’’, je réponds tout calmement, absolument rien, je veux juste être heureux et partager cet amour avec les gens, soutirer le sourire aux jeunes amateurs de la musique. Je veux ni plus ni moins égayer les jeunes gens, pas leur créer de problèmes, je ne cherche à créer de problèmes à personne ; le jour où je vais me rendre compte que cela crée des problèmes à x ou y, je vais cesser, mais si ce que je fais peut aider quelqu’un à être heureux, à lui donner le sourire, la joie de vivre, cela me suffit largement. Et je m’assume.

Revenons à ce métier, j’ai été donc initié dans l’animation radio dans un premier temps avant de me focaliser sur l’animation télé. Je profite d’ailleurs pour rendre hommage à mon défunt grand frère Oumarou Amadou Tchambou dit Fan Flex journaliste-présentateur-animateur, un des acteurs principaux de ce mouvement hip hop.

En gros, c’est vraiment l’amour de la musique et particulièrement la musique urbaine qui m’a conduit à être animateur culturel. Et j’avoue dans l’épisode de mes plus beaux souvenirs figure le premier jour où j’ai pris le micro ; quand je suis passé à l’antenne pour l’animation, c’était stressant et j’étais tout simplement ému. Ce sont des souvenirs qui me reviennent assez souvent. Je travaille pour les auditeurs, pour les téléspectateurs, leurs désirs sont des ordres pour moi, c’est pourquoi chaque fois, je donne plus à mes fans.